La huitième mission (pluridisciplinaire) de reconnaissance et de suivi écologique de la riche biodiversité faunique, floristique et écosystémique du Parc National de Mpem et Djim a eu lieu du 09 au 15 Août sous la conduite du conservateur du Parc.
Les Objectifs principaux de la mission consistaient
entres autres :
- · Implanter une parcelle permanente pour le suivi de la dynamique de la végétation des savanes arbustives au nord du Parc
- · Identifier les sites potentiellement intéressants pour l’écotourisme et le tourisme de vision
- · Prospecter et collecter les informations de bases devant conduire des intéressants sur les différentes lignes de crête pouvant abriter les futurs sentiers pour l’écotourisme et de potentielles routes
- · Former les écogardes et les guides à la collecte de données pour le suivi écologique
De passage à Nguila, l'escale de la résidence des Vivien (Jacques et Yvette) est toujours un moment privilégié pour puiser un peu de la grosse expérience du terrain dont jouit cet illustre personnalité. Un des premiers convaincus de la nécessite de sauvegarder ce foyer de biodiversité
Arrivés la veille à LINTE, principal village du Nord du Parc qui abrite la Base-vie, l’équipe de recherche s’apprête activement pour un périple de 15 km à l’intérieur du Parc
Un kilomètre de marche après le départ de la base, l’escale de la dernière
habitation avant les interminables savanes permet aux stagiaires peu expérimenter de délester leurs sacs des
charges superflues
L’équipe arrive dans une forêt galerie qui abrite la Meti, l’une des rivières -limite naturelles du Parc
Les pauses sont des moments très attendus, de l'avis même des membres les plus robustes de l'équipe
Ces prairies entourées de galeries forestières ou de savanes arbustives sont fortement fréquentées par les grands herbivores (Buffles, Sitatunga, Cob de fassa...) comme en témoignent les nombreuses empreintes et pistes. Ces sites n'attendent que l'aménagement pour devenir des hauts lieux du tourisme de vision
Une crotte de buffle fraîchement déposée
Des stagiaires découvrent au passage un claie de braconnier, outil incontournable pour la conservation des produits de braconnage (une des calamités du PNMpD
La nuit tombée il faut dresser les tentes et faire un feu pour cuire les aliments, se chauffer mais surtout se prémunir des visites d'animaux indésirables
Il faut partir au petit matin pour parcourir l'essentiel de la distance et éviter ainsi les coups de soleils dommageables pour le moral des troupes
A l'issue d'un périple de trois heures de marche forcée, l'équipe arpente enfin le flanc Nord-Ouest du Mont Ngmba
Un oeuf unique dans le nid d'un passereau non encore identifié
Le paysage inselbergien particulier du Mont Ngmba est à lui tout seul une attraction majeure pour les yeux
Au sommet de 700m de pente, il y'a forcément de quoi faire grise mine pour les nouveaux venus
Des savanes mouchetées d'arbustes ou d'arbres à perte de vue sont bariolées de forêts galeries ou denses semi-décidues
Une texture proche de celle du Parc National de Mbam et Djerem est elle synonyme de similarité dans la composition? Telle est la question à laquelle doivent répondre les jeunes botanistes de l'équipe
La description de la dynamique en cours dans de cette zone est d'un grand intérêt pour l'avenir de la faune mammalienne. En effet l'invasion de cette région par les bovins des éleveurs Bororos installés au Nord du Parc semble être l'une des plus grand risque pour les bovideae de la faune sauvage
Les stagiaires presses botaniques à la main s'apprêtent pour l'installation de la première parcelle permanente du PNMpD
L'écotone Forêt-savane en général et les inselbergs en particuliers , sont connus des botaniste comme des réfuges importanst d'espèces non encore décrites. Ici, l'on peut voir une Xanthorrhoeaceae (famille botanique de l'Aloe vera) en fructification. Reste à en donner l'épithète spécifique
Une crevasse cordiforme au sommet de la colline
est une des curiosités qui attisent
l’attention des étudiants
Des panoramas dignes des plus belles cartes postales
Un importante forêt de transition sépare le Mont Ngmbadali, l'inselberg le plus proche de notre observatoire
Un stagiaire marquant un arbre lors de l'implantation de la parcelle permanente
Les
stagiaires n’ont pu résister l’envie de signer leur passage dans ce qui deviendra
sans doute, dans les années à venir un haut lieu d’écotourisme
De retour au campement intermédiaire, une dernière nuit dans l'attente du retour le lendemain
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