samedi 30 mars 2013

Appel au secours des derniers éléphants du Parc National de Mpem et Djim


La « Mission éléphant » a été initiée pour une période de trois mois (mars à mai 2013)  de lever définitivement l’incertitude quant à l’existence ou non de populations d’éléphants dans le Parc National de Mpem et Djim (PNMpD) aire protégée caractérisée d’exceptionnels paysages de mosaïque Forêt-Savane (Ecotone).


MISSION DU 20 au 27 Mars 2013

 Durant cette première phase, deux équipes de prospection se sont lancées à la recherche des signe de présence des éléphants donnés disparus par certains observateurs, dans les zones périphériques Sud et Nord comme illustré dans la carte.
Les habitats de forêts ont ainsi été parcourus au sud  afin de relever d'éventuels indices de présence des éléphants ou d'éventuels conflits avec les Cacao-culteurs qui envahissent progressivement le noyau dur du Parc


 Des signes d'alimentation ont ainsi été recherchés partout où selon les recits d'anciens, les éléphants avaient jadis été vus


Avec une patience, le travail de fourmi a permi de décéler de très anciennes empreintes de pattes ont  finalement été décelées dans la zone périphérique au nord duParc, témoignant ainsi d'un départ de cette zone   envahie en permanence par les braconniers et les bergers Bororo


En dehors de ces vieilles traces, aucun autre indice pertinent ne semble indiquer de la fréquentation de la zone par les éléphants

Les savanes du Nord du Parc ont également été passées au crible dans le recce-voyage
 L'amer constat est que les éléphants se seraient simplement éloignés de cette

jeudi 28 mars 2013

Exploitation forestière dans le Parc National de Mpem et Djim

Après les ravages en toute impunité dans la zone périphérique, les exploitants forestiers illégaux qui écument la région se sont installé dans le noyau dur de conservation.Lors de l'expédition, soixante trois arbres marqués en vue d'un prochain abattage ont ainsi été dénombrés rien que sur la piste de braconnier empruntée
 Les délinquants semblent avoir une préférence particulière pour l'Iroko (Milicia excelsa).Les écogardes indiquent ici une ancienne marque déjà cicatrisée sur le tronc et une marque récente  en peinture bleue


 Le Pachy, (Afzelia pachyloba) est l'autre espèce prisée par les commandes.

 Les arbres marqués sur notre chemin ont alors été tous identifiés et géo-reférencés au GPS